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FlashPeople : Diego Maradona (Episode 1/3)

Écrire un article sur Maradona est de loin la chose la moins simple à faire, sportivement parlant. On parle d’un des plus grands joueurs de tous les temps, voire le meilleur selon les personnes interrogées. On parle d’un génie, d’une légende, d’une icône, d’un demiurge voire d’un dieu. En contrepartie, on est face aussi à un être torturé, dont la vie en dehors des terrains fut davantage un sacerdoce qu’une sinécure et d’une personne qui fit aussi du mal autour de lui, qui ne fut pas toujours un exemple à suivre.

Escribir un artículo sobre Maradona es sin lugar a dudas la cosa menos fácil de hacer, al hablar de deportes. Se trata de uno de los más grandes jugadores de todos los tiempos, hasta el mejor según las personas a quienes se hace la pregunta. Se habla de un genio, de una leyenda, de un ícono, de un demiurgo hasta de un dios. En contrapartida, también estamos frente a un ser humano torturado, cuya vida fuera del campo fue más un sacerdocio que una sinecura y de una persona que asimismo hizo daño a su alrededor, que no siempre fue un ejemplo que seguir.

Diego. On est proche d’une anagramme divine, de « Dios », dès le départ. Ayant toujours joué au poste de meneur de jeu en portant le maillot floqué du numéro 10, rapidement, il fut surnommé « D10S » par ses fans. Dios, D10S… histoire d’une idolâtrie commencée si tôt et qui montre l’impact monumental qu’a eu Maradona, dont la mort le 25 novembre 2020 à l’âge de 60 ans a entraîné un deuil national de 3 jours, soit le même traitement réservé aux chefs d’États lors de leur mort, voire davantage… C’est pour dire. Un crack du ballon rond, qui en joua divinement mais aussi diaboliquement. Car Maradona fut en dehors des terrains un simple mortel qui très tôt fut porté aux nues, tutoya les étoiles mais dont les ailes commencèrent à se brûler suite à des choix de vie, de carrière qui firent de sa vie un chemin sinueux, fait de gloire et de descentes en enfer, de chutes dans le vide puis de renaissances de ses cendres, de retours en grâce pour le plus grand plaisir des amoureux du ballon rond. 

Diego. Casi se trata de un anagrama divino, de “Dios”, desde el comienzo. Siempre habiendo jugado en posición de centrocampista con la camiseta llevando el diez, rápido, se le dio el apodo de “D10S” por los hinchas. Dios, D10S… relato de una idolatría empezada tan temprano y que muestra el impacto monumental que ha tenido Maradona, cuya muerte el 25 de noviembre de 2020 a los 60 años ha desencadenado un luto nacional de 3 días, sea el mismo tratamiento reservado a los jefes de Estados al morirse, incluso más… Por decir poco. Un crack de la pelota, que jugó divinamente pero también diabólicamente. Porque Maradona fue fuera de los campos un simple mortal que muy temprano fue puesto por las nubes, alcanzó las estrellas pero cuyas alas empezaron a consumirse a raíz de decisiones de vida, de carrera que convirtieron su vida en un camino sinuoso, hecho de gloria y de descensos al infierno, de caídas en el vacío y luego de renacimientos de sus cenizas, de recuperaciones de estima por el mayor gozo de los enamorados del fútbol. 

De Diego à Maradona, de l’homme au footballeur, portrait d’un être humain qui aura marqué son temps, son sport, son pays et le monde entier. De Boca Juniors à Naples, de Barcelone à Séville, du club de ses débuts Argentinos Juniors à son amour pour la tunique albiceleste (bleu ciel et blanc) de l’Argentine…retour sur une vie entre ciel et enfer.

Haranguant la foule, portant le maillot de Boca Juniors
(Arengando a la muchedumbre, llevando la camiseta de Boca Juniors)

De Diego a Maradona, del hombre al futbolista, retrato de un ser humano que habrá marcado su época, su deporte, su país y el mundo entero. De Boca Juniors a Nápoles, de Barcelona a Sevilla, del club de sus inicios Argentinos Juniors a su amor por la túnica albiceleste (azul celeste y blanco) de Argentina… repaso por una vida entre cielo y infierno.

Haranguant la foule, portant le maillot de Boca Juniors
(Arengando a la muchedumbre, llevando la camiseta de Boca Juniors)

Diego Maradona, entre ciel et enfer
(entre cielo e infierno)

1. L'enfance de Diego

C’est l’histoire d’un gamin, infiniment talentueux balle au pied, qui grandit dans le bidonville de la banlieue sud de Buenos Aires, Villa Fiorito, dans une famille pauvre où Doña Tota (mère) et Don Diego (père) élèvent tant bien que mal leurs trois garçons dont Diego est l’aîné. Élève plutôt médiocre, il excelle balle au pied sur le terrain vague du bidonville. Vite, il a compris que l’avenir de sa famille comme le sien allaient dépendre de son talent footballistique. Dans ce quartier, les rues sont défoncées, les fossés débordent d’ordures, les planches, parpaings et tôles de récupération consolident à peine les façades des logements. Ici, comme dans toutes les « villas » qui ceinturent la capitale argentine, s’amassent les plus prolétaires, les miséreux venus de Bolivie, du Pérou, du Paraguay et d’Argentine. De sa naissance en 1960 jusqu’en 1976, c’est là qu’il grandit, évolue, se forge une identité selon ses dires « dans un quartier privé : privé d’eau courante, d’électricité, de téléphone ». Alors que le trafic de drogue et autres vices font des appels, lui brille sur les « potreros », terrains de football de fortune créés sur des terrains vagues, en compagnie de son ami d’enfance « El Goyo » Carrizo, que Maradona adulte considérait a minima d’aussi doué que lui à l’époque et qui se souvient de leur enfance : « Nous passions nos journées un ballon au pied. Nous étions inconscients. Aujourd’hui, les gosses ne jouent plus trop au foot. Trop de drogue, de misère… »

Es la historia de un niño, infinitamente talentoso con la pelota, que crece en la villa miseria de las afueras sur de Buenos Aires, Villa Fiorito, en seno de una familia pobre en la cual Doña Tota (madre) y Don Diego (padre) crían a trancas y barrancas sus tres hijos de los que Diego es el mayor. Alumno bastante mediocre, se destaca con la pelota en el potrero de la villa. Rápido, entendió que el porvenir de su familia como el suyo iban a depender de su talento futbolístico. En este barrio, las calles están llenas de baches, las cunetas rebosan de inmundicias, las tablas, los bloques de hormigón y chapas de recuperación consolidan apenas las fachadas de las viviendas. Aquí, al igual que en todas las villas que cercan la capital argentina, se amontonan los más proletarios, los miserables procedentes de Bolivia, de Perú, de Paraguay y de Argentina. Desde su nacimiento en 1960 hasta 1976, es aquí donde crece, evoluciona, se fragua una identidad según sus palabras « en un barrio privado: privado de agua corriente, de electricidad, de teléfono ». Mientras que el tráfico de drogas y otros vicios intentan seducirle, él reluce en los potreros, campos de fútbol de pésima calidad creados en unos baldíos, acompañado de su amigo de niñez « El Goyo » Carrizo, a quien Maradona de adulto consideraba como mínimo tan dotado como él en la época de su juventud y que se recuerda de su infancia: « Nos pasábamos los días jugando al fútbol. Éramos inconscientes. Hoy en día, los niños no juegan mucho al fútbol. Hay demasiada drogas, miseria… »

A 8 ans, il intègre l’équipe d’Argentinos Juniors, lointain quartier de Buenos Aires, dans la catégorie des « cebollitas » (littéralement, « les petits oignons », ce qui correspondrait à « under 8 – U8 » voire « under 9 – U9 » dans le système actuel de football amateur) où on le prend pour un adolescent nain du fait de sa petite taille, en dépit de son côté trapu. La progression est rapide, fulgurante et sa technique divine émerveille déjà. A 10 ans, à peine plus grand, il est le roi du jonglage lors des mi-temps des matchs de première division argentine où il montre ses talents devant un public ébahi. En 1971, invité de l’émission très suivie « Sábados Circulares », il répond que son rêve est de jouer en première division, de disputer la Coupe du Monde et la gagner (vidéo ci-contre).

Dieguito

Con 8 años, él integra el equipo de Argentinos Juniors, alejado barrio de Buenos Aires, en la categoría de « cebollitas » (lo que correspondería a “under 8 – U8” o “under 9 – U9” en el sistema actual de fútbol base) donde se cree que es un adolescente enano por su reducida altura, pese a su físico bajo y fornido. La progresión es rápida, fulgurante y su divina técnica ya maravilla. Con 10 años, apenas más alto, es el rey de los malabares durante los descansos de los partidos de primera división argentina donde enseña sus talentos ante un público boquiabierto. En 1971, invitado del programa muy concurrido “Sábados Circulares”, contesta que su sueño es jugar en primera división, participar al Mundial y ganarlo (ver video).

La même année, le quotidien national Clarín publie un article sur lui. A partir de ce moment, la presse et les médias auront les yeux rivés sur lui, sur ce gamin en or à l’avenir si prometteur et au visage de peluche angélique, comme l’illustre les paroles de Francisco Cornejo, éducateur pendant 35 ans au club d’Argentinos Juniors dont sept passés en compagnie de Diego et considéré comme le découvreur du champion argentin : « Je l’ai entraîné pendant sept ans. Au bout de quelques mois, j’étais convaincu qu’il avait un destin unique. Au début, il était d’une grande pureté. Ensuite, il a été happé par la gloire. Sur le terrain, il était déjà soumis à la violence mais il encaissait et répondait par des gestes de folie, sans cesse axé sur le jeu. Le football en a fait un gagnant naturel, aussi bien à 12 ans pour un soda qu’à 25 pour la Coupe du Monde ».

El mismo año, el periódico nacional Clarín publica un artículo sobre él. A partir de este momento, la prensa y los medias no le quitaron los ojos de encima, encima de aquel niño de oro con el porvenir tan prometedor y con la cara de peluche angélica, tal como lo ilustran las palabras de Francisco Cornejo, educador durante 35 años en el club de Argentinos Juniors con siete pasadas en compañía de Diego y considerado como el descubridor del campeón argentino: « Lo entrené a lo largo de siete años. Al cabo de pocos meses, estaba convencido de que tenía un destino único. Al comienzo, estaba lleno de pureza. Luego, fue llevado por la gloria. En el campo, ya estaba víctima de violencia pero lo encajaba y contestaba por gestos increíbles, siempre focalizado en el juego. El fútbol lo convirtió en ganador natural, tanto con 12 años para una gaseosa como con 25 para la Copa del Mundo ».

2. L'adolescence ou la naissance d'une légende

Cet éducateur sera le papa bis de Diego, substitut à Don Diego le géniteur, debout chaque matin à 05h pour aller à l’usine, homme peu cultivé mais qui ne manquait ni d’affection ni de rigueur, juste de présence. A l’époque des premières prouesses du génial gamin en or, l’éducateur prévient la mère de l’enfant, Doña Tota, femme écrasée par les tâches ménagères et l’absence de perspective pour son fils. « Ce garçon va vous sauver… -Que Dieu vous entende ! » s’exclama la mère. Pendant trois/quatre ans, son père s’échine après sa journée de labeur pour l’accompagner s’entraîner avec Argentinos Juniors ; le trajet prend des heures et requiert des changements de bus. Pour ses 16 ans, le club lui octroie un appartement de trois chambres près du stade : un changement total de vie pour la famille entière qui fait prendre conscience à Maradona que le bien-être des siens dépend de lui : « A 15 ans, comme il gagnait pas mal d’argent, Diego est devenu un père très jeune. Il a rendu notre quotidien plus confortable », se remémore Raúl « Lalo » Maradona (frère cadet de six ans) qui, à l’instar du grand frère Diego comme du petit frère Hugo, épouse la carrière de footballeur professionnel mais dont la carrière sera bien plus modeste, comme celle du dernier de la fratrie par ailleurs.

Este educador será el papá bis de Diego, sustituto de Don Diego el genitor, de pie cada mañana a las 5 para ir a la fábrica, hombre de poca cultura pero que no faltaba de cariño ni de rigor, sólo de presencia. En la época de las primeras proezas del genial pibe de oro, el educador avisa a la madre del niño, Doña Tota, mujer abrumada por las tareas domésticas y por la ausencia de perspectiva para su hijo. « Este pibe les va a salvar… – ¡Que Dios le oiga!” exclamó la madre. Durante tres/cuatro años, su padre se parte el espinazo después de su jornada laboral laboriosa para llevarle al entrenamiento con Argentinos Juniors; el recorrido dura horas y exige cambios de buses. Para su decimosexto cumpleaños, el club le otorga un piso de tres habitaciones vecino al estadio: un cambio de vida total para la familia entera que hace tomar conciencia a Maradona que el bienestar de los suyos depende de él: « Con 15 años, ya que cobraba bastante dinero, Diego se convirtió en un padre muy joven. Ha hecho nuestro cotidiano más cómodo », se conmemora Raúl « Lalo » Maradona, hermano menor de seis años que siguiendo los ejemplos del hermano mayor Diego y del benjamín Hugo, abraza la carrera de futbolista profesional pero cuya trayectoria será mucho más modesta, al igual que la del último de los hermanos asimismo. 

Seul match joué ensemble par Hugo, Raúl et Diego, un amical à Grenade, tenant le drapeau espagnol (Único partido jugado juntos para Hugo, Raúl y Diego, un amistoso en Granada, sujetando la bandera española)

A 17-18 ans, il est déjà plus coriace, fait preuve d’une rage de vaincre et d’une combativité, « la grinta », déjà bien affirmée. Il rencontre aussi celle qui deviendra sa femme, Claudia Villafañe, et ne peut déjà plus aller dîner au restaurant sans être assailli… Il faut dire que le gamin de Villa Fiorito démarre en professionnel à 15-16 ans en première division argentine et à 16 ans, 3 mois et 28 jours avec la sélection nationale, record de précocité des plus « grands » de ce sport (16 ans et 8 mois pour le brésilien Pelé, 18 ans et 1 mois pour son compatriote Messi, 18 ans et 6 mois pour le portugais Cristiano Ronaldo, 19 ans et 4 mois pour le hollandais Cruyff, 19 ans et 9 mois pour le portugais Eusebio, 20 ans et 9 mois et 22 ans et 1 mois respectivement pour les français Platini et Zidane). 

Con 17, 18 años, ya está más tenaz, da muestras de una espíritu de lucha y de una combatividad, “la grinta”, ya muy pronunciada. Conoce a la mujer que será su esposa, Claudia Villafañe, e ya no puede ir a comer al restaurante sin ser acosado… cabe decir que el chico de Villa Fiorito se estrena como profesional con 15-15 años en primera división argentina y con 16 años, 3 meses y 28 días debuta con la selección nacional, record de precocidad entre los más “grandes” de este deporte (16 años y 8 meses para el brasileño Pelé, 18 años y un mes para su paisano Messi, 18 años y 6 meses para el portugués Cristiano Ronaldo, 19 años y 4 meses para el holandés Cruyff, 19 años y 9 meses para el portugués Eusebio, 20 años y 9 meses y 22 años y un mes respectivamente para los franceses Platini y Zidane). 

Tout semble lui sourire… Et Diego vit quelques mois plus tard sa première déception : il est écarté au dernier moment du groupe qui défendra les couleurs nationales lors du Mondial de 1978, organisé par son pays sous la coupe du dictateur Jorge Videla. Parce qu’il n’avait que 17 ans, le sélectionneur César Menotti l’avait jugé trop jeune pour une telle échéance… qui allait se clore par le sacre argentin à domicile, tandis que sévissaient en dehors des terrains la violence, la torture et la mort imposées par la dictature à ceux qu’elle considérait comme ses opposants (voir la l’excellente archive télévisée de la télévision espagnole ci-dessous)

Seul match joué ensemble par Hugo, Raúl et Diego, un amical à Grenade, tenant le drapeau espagnol (Único partido jugado juntos para Hugo, Raúl y Diego, un amistoso en Granada, sujetando la bandera española)

Con 17, 18 años, ya está más tenaz, da muestras de una espíritu de lucha y de una combatividad, « la grinta », ya muy pronunciada. Conoce a la mujer que será su esposa, Claudia Villafañe, e ya no puede ir a comer al restaurante sin ser acosado… cabe decir que el chico de Villa Fiorito se estrena como profesional con 15-15 años en primera división argentina y con 16 años, 3 meses y 28 días debuta con la selección nacional, record de precocidad entre los más « grandes » de este deporte (16 años y 8 meses para el brasileño Pelé, 18 años y un mes para su paisano Messi, 18 años y 6 meses para el portugués Cristiano Ronaldo, 19 años y 4 meses para el holandés Cruyff, 19 años y 9 meses para el portugués Eusebio, 20 años y 9 meses y 22 años y un mes respectivamente para los franceses Platini y Zidane). 

Todo parece sonreírle. Y Diego conoció algunos meses más tarde su primer desencanto: es apartado en el último momento del grupo que defenderá los colores nacionales durante el Mundial de 1978, organizado por su país bajo el yugo del dictador Jorge Videla. Por no haber cumplido los 17 años, al seleccionador César Menotti le pareció demasiado joven para semejante cita deportiva… que iba a concluirse con el triunfo del país anfitrión, Argentina, mientras que reinaban y asolaban fuera de los campos la violencia, la tortura y la muerte impuestas por la dictadura a los que consideraba como adversarios (ver el excelente archivo televisivo de la televisión española)

Un coup dur pour Diego et une rancœur envers Menotti qui ne partira jamais. Ceci étant, Diego continue de progresser et d’affoler les spectateurs et les statistiques. Capitaine de l’équipe d’Argentine Juniors en 1979, il gagne la Coupe du Monde Espoirs où il est élu meilleur joueur du tournoi, palmarès complété par l’obtention du Ballon d’Or Argentin. Côté club, il continuera l’aventure avec Argentinos Juniors jusqu’en 1981 avec 116 buts inscrits en 167 matchs mais ne remporte pas le titre. En 1981, l’équipe de Boca Juniors dépense une fortune pour son transfert. Il ne jouera que deux années pour les bleus et or mais celles-ci seront marquantes pour lui et pour les fans de la Bombonera (stade mythique à Buenos Aires où joue l’équipe). L’adhésion sera totale et fera naître une histoire d’amour immortelle. Il y gagne le championnat et humilie même le club huppé de River Plate en finale, le rival légendaire de la populaire Boca, en inscrivant deux des trois buts et en étant impliqué sur le troisième. Suite à cette saison, il inscrit la bagatelle de 28 buts en 40 rencontres. Diego a le vent en poupe et attise les convoitises avant l’été 82 et le Mondial organisé en Espagne.

Un duro golpe para Diego y un rancor para con Menotti que nunca desaparecerá. Ahora bien, Diego sigue mejorándose y sigue rebasando las expectativas y fascinando a los espectadores. Capitán del equipo de Argentina Juniors en 1979, gana el Mundial de Fútbol Sub-20 (menos de veinte años) donde se le consagra mejor jugador del torneo, palmares completado por la distinción del Balón de Oro Argentino. En lo club, seguirá la aventura con Argentinos Juniors hasta 1981 con 116 goles anotados en 167 partidos pero no gana la liga nacional. En 1981, el equipo de Boca Juniors gasta un dineral para su traspaso. Sólo jugará dos años con el club “xeneize” azul y oro pero tuvieron un fuerte impacto para él y para los fans de la Bombonera (mítico estadio en Buenos Aires donde juega el equipo). La adhesión será total y dará lugar a una historia de amor inmortal. Gana allí la liga y hasta humilla el club selecto de River Plate en la final, el eterno rival del popular Boca, anotando dos de los tres goles e implicado en el tercer. Al terminarse aquella temporada, ha marcado tan solo 28 goles en 40 partidos. Diego tiene viento en popa y representa el objeto del deseo de muchos antes del verano del 82 y en vísperas del Mundial celebrado en España.

Deux années en Catalogne, peu de titres, des soucis : entre Diego et l’Espagne, ça coince (Dos años en Cataluña, pocos títulos, unos problemillas : entre Diego y España, no cuaja)

Sauf que le Mondial voit le sacre de l’Italie de Paolo Rossi, élu meilleur joueur et meilleur buteur, devant la RFA et la surprenante Pologne, 3°. L’Argentine et Maradona passeront à côté de leur compétition et seront déchus de leur couronne dès le second tour. Il convient de ne pas dissocier le rendu de l’équipe argentine de ce qu’il se passe au niveau géopolitique car l’échec albiceleste coïncide avec la fin de la Guerre des Malouines avec la capitulation de l’armée argentine laminée et humiliée par les troupes anglaises en deux mois et demi. 

Pero el Mundial se acaba con la victoria de Italia con Paolo Rossi, elegido mejor jugador y pichichi (máximo goleador), frente a la RFA y la sorprendente Polonia, tercera. A Argentina y a Maradona se les escapó la competición y perdieron su corona al concluirse la segunda vuelta. Cabe no disociar la actuación del conjunto argentino con lo que ocurre al nivel geopolítico porque el fracaso albiceleste coincide con el final de la Guerra de las Malvinas con la capitulación del ejército argentino destrozado y humillado por las tropas inglesas en dos meses y medio. 

Deux années en Catalogne, peu de titres, des soucis : entre Diego et l’Espagne, ça coince (Dos años en Cataluña, pocos títulos, unos problemillas : entre Diego y España, no cuaja)

La raison du conflit fut la revendication argentine des Îles Malouines, situées au large de l’Argentine mais appartenant au Royaume-Uni, que la dictature militaire voulait récupérer. La guerre commence le 2 avril 1982 avec le débarquement de l’armée argentine et se termine le 14 juin 1982 par la capitulation. Bilan humain : 907 tués, 649 côté argentin, 255 côté britannique et 3 insulaires. Bilan politique : la junte militaire se voit poussée vers la sortie et Raúl Alfonsín remportera en 1983 les premières élections démocratiques. Pour Maradona comme ses coéquipiers tels qu’Ardiles dont un cousin est mort pendant le conflit, il faut oublier cette déroute. Diego, lui, enfile donc le maillot blaugrana, du Football Club Barcelona.

La razón del conflicto fue la reivindicación argentina de las Islas Malvinas, ubicadas frente a Argentina pero que pertenecen al Reino Unido, que quería recuperar la dictadura militar. La guerra arranca el 2 de abril de 1982 con el desembarque del ejército argentino y se termina el 14 de junio de 1982 por la capitulación. Balance humano: 907 fallecidos, 649 del lado de los argentinos, 255 del lado británico y 3 muertos isleños. Balance político: la junta militar se ve acorralada con mala reputación y Raúl Alfonsín vencerá en 1983 en las primeras elecciones democráticas. Para Maradona y sus compañeros de equipo como Ardiles, a quién la guerra le llevó a un primo, hay que olvidar esta derrota. Diego, él, se viste de la camiseta blaugrana, del Fútbol Club Barcelona.

Le prof dynamique, patient mais qui fait des blagues pourries • Etablissement : Collège à Marseille bébé • Citation : «Caminante no hay camino. Se hace el camino al andar. » (Antonio Machado)

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